Les institutions financières de développement (IFD) investissent de façon croissante dans les pays fragiles, où les besoins y sont nombreux, au croisement de problématiques sécuritaires, économiques et environnementales. Le secteur privé y est fortement diversifié, informel et résilient. Comment les IFD peuvent-elles le soutenir dans ce contexte, en s’assurant que leur impact reste positif ?

En Afrique subsaharienne, les portefeuilles des investisseurs d’impact ciblent principalement les secteurs de l’agriculture, de la finance, de l’énergie, de la santé et de la technologie. Entre 2017 et 2022, ils ont enregistré une croissance annuelle de 14,2%.

Après avoir investi dans plusieurs start-up sur le continent, le fonds de capital-risque Breega a décidé de mettre en place un fonds dédié au continent africain.

Le FMI et la Banque mondiale lance un nouveau cadre de coopération renforcé qui vise à coordonner les actions des deux institutions pour soutenir les actions climatiques dans les pays pauvres.

Express Union Tchad, filiale d’Express Union Group,  a signé un prêt senior auprès de Proparco de 630 millions de francs CFA. Il s’inscrit dans le cadre d’un financement syndiqué par la Société financière international (IFC), membre de la Banque mondiale.
 

Accion, une organisation à but non lucratif, a récemment annoncé le lancement du Fonds de transformation numérique Accion, doté de 152,5 millions de dollars. 

La 41ème édition de la revue de Proparco, Secteur Privé & Développement, est consacrée aux contextes fragiles.

La fin des disparités entre hommes et femmes dans l’agriculture signifierait faire échapper 45 millions de personnes à l’insécurité alimentaire. Et quand on donne aux femmes rurales les moyens de leur autonomie, leurs familles et leurs communautés en profitent aussi.

Baobab Banque Madagascar a signé avec Proparco une garantie de portefeuille d’un montant de 2 millions d’euros.  La banque pourra ainsi renforcer son action d’inclusion financière auprès des micro-entreprises qui font vivre des populations urbaines vulnérables dans le pays.

La Banque mondiale a approuvé l’apport de fonds supplémentaires pour la promotion de technologies agricoles climato-intelligentes et le renforcement indispensable de la résilience climatique et de la sécurité alimentaire en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Mali, au Sénégal en Zambie.