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Préserver la liquidité du système de collecte de Susu au Ghana pendant la crise de COVID – 19 par Stephen Peachey et Abednego Darko

Il y a dix ans, j’enseignais pour la première fois un module sur l’épargne dans le cadre du programme anglais de Boulder MFT, suite à la crise financière de 2008. À l’époque, nous pensions que la crise était grave, très éprouvante, mais elle ne nous semblait pas représenter une menace d’ordre existentiel. Certains d’entre nous y ont même vu une opportunité : on pouvait remplir une salle de formation MFT avec des participants intéressés par la mobilisation de l’épargne, à un moment où les IMF étaient en recherche de sources de financement alternatives. La crise de la COVID semble être supérieure à la précédente d’un ordre de grandeur, mais j’y vois encore une opportunité. Nous nous devons – et nous le devons surtout à nos clients – de lutter contre la peur, de nous engager avec le client et de nous rendre plus résilients en les aidant à construire leur propre résilience pour leur avenir.

Cet article est coécrit avec mon partenaire de projet et néanmoins ami Abednego Darko de la plate-forme DSS. Lorsque je l’ai rencontré pour la première fois, il travaillait dans la gestion de la collecte de l’épargne familiale, avec la Daresh Susu Savings, et se lançait dans la technologie mobile de collecte de l’épargne quotidienne. J’ai été chargé de trouver des prestataires de services financiers intéressés par la mise en place d’un pont entre les mécanismes d’épargne informels et la finance formelle. Nous étions mandatés dans le cadre du programme Savings at the Frontier (SatF) – un partenariat entre la fondation Mastercard et Oxford Policy Management