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Pour vaincre le coronavirus, une réponse socialement équitable est indispensable

Le coronavirus dévaste des familles et des communautés dans le monde entier. Aucune frontière ne l'arrête et il ne fait pas de distinction entre les niveaux socio-économiques. Il infecte des villages isolés, des zones urbaines, des responsables politiques, des personnels de santé, des célébrités et des réfugiés. La menace COVID-19 concerne l'ensemble des populations. Mais il est évident que certains groupes en subiront plus durement les effets.

Je fais partie des gens qui ont eu de la chance. Il y a environ un mois, j'ai contracté le coronavirus. Heureusement, ce n'était pas une forme grave. J'ai eu une fièvre persistante, des courbatures, une fatigue constante, une sensation de brûlure dans la poitrine et les signes caractéristiques de perte du goût et de l'odorat. Il m'a semblé que ces symptômes duraient une éternité. Pendant plus d'une semaine, j'ai eu l'impression que chaque jour ressemblait au précédent. Par ailleurs, je me sentais coupable et inquiète à l'idée d'avoir pu contaminer mes collègues, mes amis et ma famille, car j'avais dû être contagieuse avant de ressentir les premiers symptômes. Mon auto-isolement était également difficile à supporter, alors que j'aurais voulu m’impliquer dans la réponse mondiale mise en place pour aider à atténuer cette crise. Mais maintenant, quatre semaines plus tard, je suis guérie. Je fais partie de celles et ceux qui ont eu la chance de prendre le dessus sur la maladie.