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Le secteur de la microfinance s’organise face aux effets de la crise sanitaire

Le virus COVID-19 continue de s’étendre à travers le monde avec plus de 450 000 cas confirmés au 26 mars 2020. Les gouvernements, même ceux qui s’en défendent, engagent des mesures d’endiguement de l’épidémie de plus en plus strictes. Alors que la situation évolue plus rapidement chaque jour, les acteurs de la microfinance se préparent à affronter cette crise en prenant des premières dispositions salutaires.

A la suite de son enquête lancée il y a deux semaines, la Fondation Grameen Crédit Agricole a créé un observatoire pour actualiser en permanence les informations recueillies au travers d’échanges quotidiens avec ses Institutions de microfinance (IMF) partenaires. L’objectif est de mieux comprendre comment les accompagner mais aussi de partager ses analyses avec les autres acteurs financiers du secteur de la Finance inclusive et de l’aide au développement.

Les IMF ont très vite perçu l’enjeu sanitaire de la crise. Elles ont immédiatement cherché à ajuster leurs modalités de fonctionnement aux risques de contaminations en adoptant les gestes barrières recommandés et lancé des campagnes de sensibilisation auprès des clients et des employés.

"Le lavage des mains est obligatoire dans toutes les agences, avec la mise à disposition de seaux et de savon pour toutes les personnes entrant dans les bureaux. Des désinfectants pour les mains sont fournis sur le comptoir pour tous les clients qui font des transactions avec les caissiers. [...] Le processus d'acquisition de masques de protection pour les caissiers est en cours. Il est fortement conseillé à tous les membres du personnel qui ressentent des symptômes de rester chez eux pendant le suivi. Nous avons fortement recommandé à tout le personnel d'éviter de se rendre dans les branches compte tenu de l'évolution de la situation, sauf si cela est absolument nécessaire". - Partenaire en Sierra Leone