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Le microcrédit pour combattre le sentiment de relégation

Raphaël Voinet a les mains dans la pâte à pain, il s’en excuse. Chez ce boulanger bio d’Embrun (Hautes-Alpes), le pétrissage n’attend pas. « Je travaille en direct. Je pétris, je laisse pousser, je façonne et j’envoie au four. C’est très chronophage, mais ici pas de passage par le frigo », sourit cet ancien chauffeur routier. Il y a une dizaine d’années, le quinquagénaire a entamé une nouvelle vie dans les Hautes-Alpes en s’installant comme boulanger à son compte. Il fait partie des créateurs d’entreprises, le plus souvent individuelles, que l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) accompagne par une aide au financement.

Un sentiment de relégation

Maria Nowak fondatrice de l’ADIE en 1989 et Ruben D. initiateur d’une cantine solidaire et administrateur de l’ADIE, sont partis à la rencontre de ces entrepreneurs comme Raphaël Voinet, lors d’un mini-tour de France baptisé « Diagonale Regain ».

Après les Hautes-Alpes, ce tour de France pas comme les autres se poursuit les 9 et 10 septembre dans l’Aveyron et l’Ariège, puis les 19 et 20 dans la Nièvre et le Cher. Objectif ? Mettre en lumière les bénéficiaires du programme Regain imaginé par l’ADIE avec l’appui de la Fondation Avril, spécialisée dans le développement des ruralités.

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