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La start-up FinTech de Côte d’Ivoire à l’épreuve de la COVID-19 : quelles attentes du gouvernement et du régulateur ?

L’Afrique tout comme le reste du monde fait face à une crise sanitaire sans précédent qui n’est pas sans impact sur l’écosystème des start-ups digitales. En Côte d’Ivoire par exemple, l’industrie des FinTechs n’est pas en reste de cette mutation qu’a occasionné la pandémie de la COVID-19. Très tôt, le Gouvernement a pris plusieurs mesures dont la promotion des services financiers digitaux afin de limiter le risque de contagion grâce aux paiements sans contact. Du reste, la FinTech Wizall Money (filiale du groupe BCP) a été sélectionnée pour le paiement d’allocations sociales à l’endroit des populations vulnérables (160 000 ménages) les plus exposées aux effets négatifs de la crise sanitaire.

Cependant, bien avant l’arrivée de la pandémie en Côte d’Ivoire en Mars 2020, l’industrie des FinTechs faisait déjà face à plusieurs difficultés. En effet, ces start-ups devaient s’ajuster à un cadre réglementaire encore flou les concernant, tout en continuant à laisser libre cours à leur sens de l’innovation. A cela s’ajoutent des contraintes de coût, liées au procédé d’obtention de licence d’exercice et mises en place par le régulateur au démarrage de leurs activités. De plus, l’écosystème des start-ups de manière générale était confronté à une fiscalité assez lourde pour de jeunes entreprises comme la leur.