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Coronavirus : ces pays africains au bord du gouffre financier

Pour juguler une crise quasi inévitable, les grands producteurs de l'or noir du continent sont contraints de réviser leurs prévisions budgétaires, basées sur un baril supérieur à 50 dollars pour tous. A des degrés différents, une douzaine de pays africains sont particulièrement exposés et vulnérables.

Pas d'accord entre les pays producteurs de pétrole Opep et non Opep, à la sortie de la réunion du 6 mars, créant une onde de choc sur les marchés pétroliers, alors que l'économie mondiale subit les affres de la pandémie de coronavirus (COVID-19). Le baril a perdu plus de 30 % de sa valeur, le lundi suivant, en conséquence de la décision d'Arabie Saoudite d'augmenter la production pétrolière d'Aramco d'un million de barils, dans une tentative de faire plier la Russie, peu encline à suivre les quotas exigés par l'Opep. Dans sa prévision budgétaire 2020, Moscou table sur un baril à 42 dollars. Le brut de référence Brent s'est échangé à 35 dollars le vendredi 13 mars sur les marchés. En Afrique, les effets de cette guerre en pleine crise sanitaire se font ressentir chez les principaux pays producteurs de pétrole du continent. En tête du peloton, le Nigeria, premier producteur africain de pétrole est sans doute l'économie la plus menacée du continent.