Le paysage FinTech de la RDC
La RDC offre un potentiel de marché majeur pour les start-ups technologiques naissantes. L’environnement politique est actuellement favorable à l’innovation, à l’esprit d’entreprise et aux services digitaux. Le Plan national du numérique visant à stimuler le marché et à améliorer les infrastructures permettra d’accélérer les opportunités de promotion de l’inclusion financière. Le pays est très dépendant de l’argent liquide, ce qui oblige les institutions financières à détenir des liquidités en grande quantité afin de faciliter les transactions, une contrainte qui augmente les coûts et ralentit l’activité économique.
Facteurs clés pour que les FinTechs parviennent à stimuler l’inclusion financière : efforts du gouvernement pour stimuler l’esprit d’entreprise et l’éducation financière, intérêt du gouvernement à résoudre les contraintes des start-ups, investissements et efforts ciblés pour fournir des solutions en faveur de l’inclusion financière, encourager l’innovation et attirer plus d’investissements et mettre en valeur les réussites des entrepreneurs locaux.
L’inclusion financière peut être améliorée grâce aux FinTechs si elles offrent, au-delà des simples services de paiement, des services de deuxième génération proposant une combinaison créative de différents produits.
Écosystème : 12 FinTechs, >22 facilitateurs et partenaires de financement. Les solutions basées sur des applications constituent la principale technologie.
Tendances : changement de mentalité des entreprises en faveur du modèle de start-up, mise en place d’un bac à sable réglementaire en 2020.
Défis : coût élevé de l’accès à Internet, manque de compétences entrepreneuriales, image publique globale de la RDC, capacité limitée des start-ups à payer les services d’appui, manque de structures d’appui locales, soutien limité des incubateurs, forte dépendance à l’égard de l’économie informelle (en moy. neuf personnes sur dix en dépendent).